Les températures globales en hausse perturbent les écosystèmes et affectent directement les activités humaines. L’agriculture, par exemple, fait face à des défis croissants avec des sécheresses plus fréquentes et des saisons de culture imprévisibles, menaçant la sécurité alimentaire.
Parallèlement, les phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les ouragans et les inondations, deviennent plus fréquents et plus intenses, mettant en danger les infrastructures et les habitations. Ces bouleversements climatiques ont aussi des répercussions économiques, amplifiant les inégalités et forçant certaines populations à migrer. La société doit s’adapter rapidement pour atténuer ces impacts et protéger les plus vulnérables.
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Plan de l'article
Accès à l’eau et production alimentaire
Le réchauffement climatique modifie de manière significative la disponibilité et la qualité de l’eau, ressource essentielle à la production alimentaire. Les changements dans les régimes de précipitations et l’augmentation des températures affectent les sources d’eau douce, rendant leur gestion plus complexe et coûteuse. Les secteurs agricoles et agroalimentaires voient leur productivité diminuer en raison de la raréfaction de l’eau, entraînant des rendements moindres et une hausse des prix des denrées alimentaires.
Impacts sur les secteurs agricoles et marins
- Le secteur agricole subit des pertes de productivité dues à des conditions climatiques imprévisibles et à des périodes de sécheresse prolongées.
- Le secteur de la pêche et de l’aquaculture est aussi touché par l’acidification des océans et la hausse des températures marines, impactant les ressources marines.
La nécessité d’adaptation des pratiques agricoles et de gestion des ressources devient urgente pour faire face à ces défis. Les stratégies incluent l’adoption de techniques d’irrigation plus efficaces, le développement de cultures résistantes à la sécheresse et la diversification des sources de revenus pour les agriculteurs. La collaboration internationale et la mise en œuvre de politiques robustes demeurent essentielles pour atténuer les impacts du changement climatique sur ces secteurs vitaux.
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Santé et bien-être des populations
Le changement climatique affecte directement la santé et le bien-être des populations. Les vagues de chaleur, les phénomènes météorologiques extrêmes et la dégradation de la qualité de l’air augmentent les risques de maladies respiratoires et cardiovasculaires. Les populations vulnérables, telles que les enfants, les personnes âgées et les personnes souffrant de maladies chroniques, sont particulièrement touchées.
Les modifications environnementales favorisent aussi la propagation de maladies infectieuses. Le réchauffement global étend la distribution géographique des vecteurs de maladies comme les moustiques, responsables de la dengue, du paludisme et du virus Zika. Les maladies hydriques et d’origine alimentaire augmentent en raison de la contamination des sources d’eau et des aliments.
La malnutrition devient un problème croissant, exacerbée par la diminution de la productivité agricole. Les populations rurales, dépendantes de l’agriculture de subsistance, voient leur sécurité alimentaire menacée. Les déplacements de population dus aux catastrophes naturelles et aux conditions climatiques extrêmes entraînent des crises humanitaires et des problèmes de santé publique.
Le changement climatique a un impact sur la santé mentale. L’anxiété, la dépression et le stress post-traumatique sont en augmentation, liés aux pertes matérielles, aux incertitudes économiques et aux perturbations sociales. La pandémie de Covid-19 a déjà démontré l’importance du bien-être psychologique. Le changement climatique ne fait qu’accentuer ces enjeux, nécessitant des réponses adaptées et une prise en charge renforcée.
Villes, infrastructures et secteurs économiques clés
Le changement climatique impacte fortement les villes et les infrastructures. Les phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les inondations et les tempêtes, endommagent les bâtiments, les routes et les réseaux de transport. Les villes côtières, en Afrique, dans la région méditerranéenne ou sur les petites îles, souffrent particulièrement de la montée du niveau de la mer et de l’érosion des côtes. Casablanca, par exemple, a connu la révolte du pain, exacerbée par des conditions climatiques difficiles.
Les secteurs économiques clés ne sont pas épargnés. Le secteur agricole voit sa productivité diminuer en raison de la variabilité des précipitations et des températures élevées. Le secteur de la pêche et de l’aquaculture est aussi touché, avec une réduction des ressources marines et une dégradation des habitats aquatiques.
Face à ces défis, des initiatives émergent pour renforcer la résilience. La méthodologie OCARA, développée par Carbone 4 en partenariat avec l’ADEME, HDI Global France, Bureau Veritas et la CCI Grand Est, propose un diagnostic de résilience climatique. Cette approche permet aux entreprises et aux collectivités de mieux préparer leurs infrastructures et leurs activités économiques aux conséquences du réchauffement climatique.
Les investissements dans des infrastructures durables et résilientes sont essentiels pour atténuer les impacts du changement climatique. La Banque Européenne d’Investissement soutient ces initiatives en finançant des projets qui visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à renforcer l’adaptation des territoires.
